Les 5 blessures de l'âme - Lise Bourbeau

Lise Bourbeau nous parle dans ce livre au combien précieux, de ce que sont que les blessures de l'âme. Blessure de trahison, abandon,  rejet, injustice et humiliation. D'autres parleront des blessures de maltraitance et de séparation. Evidemment il y en a certainement d'autres à explorer.

Le rejet et l'injustice sont des blessures qui fonctionnent ensemble, bien souvent l'une peut cacher l'autre. Elle sont en lien avec le parent du même sexe. 

L'abandon et la trahison sont en lien avec le parent du sexe opposé.

L'humiliation est liée à chacune des quatre autres blessures. Cette blessure est abordée sous le sentiment de honte. A noter qu'il y a la honte saine et la honte toxique, nous aborderons ce sujet dans un autre post.

Ce sont bien évidemment des ressentis, nous avons pu nous sentir rejeté ou abandonné sans l'avoir été physiquement. Ces blessures peuvent se vivre sur le plan émotionnel, psychologique ou psychique.

La blessure de rejet, lorsqu'elle est vécue, nous conduit vers le rejet de nous-même. Lorsque nous nous sentons rejetés par l'un de nos parent (le parent du même sexe), nous finissons par rejeter la part de nous même que s'est sentie rejetée, générant dès lors la blessure d'injustice. Nous devenons injuste envers nous-même puisque nous rejetons une part de nous. Nous jugeons cette part qui s'est vue rejetée ou mal aimée par notre parent, non conforme pas aimable, et décidons de l'envoyer "à la cave", de l'isoler de notre Etre. D'un point de vue de nos stratégies, nous considérons que cette part de nous, nous met en danger, qu'elle met en péril notre capacité à nous sentir aimable.

Le masque du fuyant est le mécanisme de défense qui permet à l'individu de fuir la réalité lorsqu'il y a la blessure du rejet. La personnalité se construit sur une mauvaise estime de soi avec une remise en cause permanente de soi.

Pour réparer cette blessure, il est conseillé de prendre soin de soi. De s'apporter de l'attention, de la douceur et si possible de suivre une thérapie pour créer à nouveau de la sécurité intérieure avec notre Etre. L'idée va être de se chouchouter, de se donner de l'affection et de travailler sur le sentiment de honte et les insécurités qui peuvent être très présents.

La blessure de trahison qui se vit avec le parent du sexe opposé, nous conduit à nous trahir nous même. Nous nous sentons abandonnés de multiples façon. Cela peut-être un abandon émotionnel, un abandon physique vécu dans la petite enfance, ou d'un autre ordre. L'être que nous sommes et qui se sent abandonnés par l'un de ses parents sensés (selon lui) l'aimer de manière inconditionnelle, vivra cela comme une trahison. Dans ce cas l'enfant pourrait créer le masque du contrôlant, mettre en place des stratégies pour ne plus vivre cette sensation d'abandon. Il va alors revêtir pourquoi pas le maque du sauveur, souhaitant prendre soin des autres plutôt que de lui-même. Il sera au cours de son chemin de vie amené à se trahir, car plutôt que de répondre à ses propres besoins, il se pliera en quatre pour répondre aux besoins des autres. La notion de sacrifice entre en jeu, ainsi que la perte d'individuation. 

L'on s'abandonne et l'on se trahit, quand on se coupe de nos besoins et de nos envies. Dans cette construction la notion de culpabilité est très importante car au plus nous sommes dans des comportements sacrificiels et au plus nous nous éloignons de nous. Cette stratégie induit le fait que lorsqu'il y a le besoin de retour à soi qui se fait ressentir, l'on pourra se sentir coupable. Cette culpabilité devient finalement un outil de contrôle pour rester dans le sacrifice. Il aura été déterminé qu'en étant dans le sacrifice de nous-même alors nous pouvons nous sentir légitime à recevoir de l'amour. 

Egalement cette blessure peut être alimentée par un parent ou figure d'autorité immature émotionnellement et dont la stratégie soit déjà positionnée dans le contrôle de son enfant. Lui laissant croire que s'il fait ceci ou cela il sera aimé. Un système malsain de récompense peut alors se mettre en place, générant des liens d'attachements anxieux, non sécurisants, car sacrificiels, conditionnels et culpabilisants.

La blessure d'humiliation quant à elle se joue dès la petite enfance, elle peut se générer lorsque l'enfant est en phase d'apprendre à devenir "propre", (comme s'il était sale ou souillé, nos termes populaires en disent longs sur ce qui est gravé dans l'inconscient collectif). Cette blessure peut s'éveiller dès les premiers pas vers le collectif, crèche, école maternelle, mails il me semble que la source se trouve au sein même de la famille. 

Dans la blessure d'humiliation nous ressentons le manque de respect, peut-être aussi de reconnaissance et valorisation de l'extérieur. Des besoins non nourris qui en réalité remontent à l'enfance. A nouveau des comportements sacrificiels on peut se mettre en place, et la croyance que pour être respecté il faut donner, s'oublier et donc se sacrifier. A l'âge adulte la réactivation de cette blessure mettra en évidence notre manque de reconnaissance, de validation et de respect envers nous même, comme un fonctionnement dont la source remonte à l'enfance et que l'on continue à s'infliger.bici le chakra gorge peut être profondément impacté. Ne pas dire, ne pas montrer.... On finit par se traiter de manière injuste et accepter toutes sortes de violence énergétique de l'extérieur mais qui en miroir fait écho à notre propre violence, jugement et critique. Lorsqu'on a eu un parent très dominant, contrôlant, rigide, on peut inconsciemment se traiter de la même manière jusqu'à ce qu'on conscientiser qu'on mérite bien plus. La guérison se fait quand vous reprenez le pouvoir en mettant des limites sur vos propres comportements auto-destructeurs et à l'extérieur aux personnes qui ne vous respectent pas. Ici peut naître la confiance et l'estime de soi. Bm

Bien souvent il faudra veiller à ne pas sombrer dans le comportement opposé et recaler tout le monde. Se rééquilibrer en se positionnant interieurement selon vos valeurs et vos besoins.